Un blogueur que j'apprécie a rapporté le tweet d'un père de famille qui s'indignait que l'enseignante de son fils demande à l'élève de cacher une croix de baptême qu'il portait autour du cou. Le père de famille s'indignait bien sûr, mais il a ajouté des hashtag qui dévoilent clairement ses orientations politiques (#reconquete).
Pour autant je pense que les deux parties ont tort et je m'explique.
- le père, plutôt que de s'indigner de la remarque de l’enseignante, aurait dû lui rappeler que le signe religieux que portait son fils n'était pas ostentatoire; et donc qu'il n'y avait pas matière à interdire quoi que ce soit
- le blogueur qui, en rapport au profil du père, se jette sur le sujet pour faire croire que ce n'est qu'un retour de bâton pour des gens d'extrême droite qui se trouvent piégés à leur propre jeu dans leur lutte contre l'islam.
Et donc il est important de rappeler les textes à tous pour éviter les fausses polémiques et le infox de tout genre.
Ce que dit la loi de 2004
"La loi de 2004 sur les signes religieux dans les écoles publiques françaises interdit quant à elle « le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse » dans les écoles, collèges et lycées publics. Une circulaire précise par ailleurs que les signes visés sont « le voile islamique, quel que soit le nom qu'on lui donne, la kippa, ou une croix de taille manifestement excessive ». Les signes religieux discrets demeurent toutefois autorisés.". |
MAJ du 17/10/2022. Lu dans le n° 48 de la revue FRANC TIREUR
On ne peut pas obliger à avoir du courage, mais on peut leur (NDLR les professeurs) faire comprendre que la peur est mauvaise conseillère et qu'on ne gagne rien à laisser l'ennemi dicter sa loi - Jean-Pierre Odin
On n'abdique pas l'honneur d'être un cible - Cyrano